Conférence aux repas ufologiques de Paris. Nous remercions vivement Alain pour son partage et son expertise sur le sujet. Compte rendu et interview :
Les Repas Les Ufologiques (http://lesrepasufoogiques.org) sont une association culturelle sans but lucratif qui contribue à la diffusion d’informations spécialisées sur le problème des ovnis. Cette association a reçu le 6 octobre 2010, M. Alain Boudier de la Commission 3AF-SIGMA (Ex-Pan) de la société savante AAAF (Association Aéronautique et Astronautique de France).
L'Association Aéronautique et Astronautique de France est une Société Savante, carrefour potentiel des compétences qui a la mission de :
- Rassembler des personnes physiques et morales concernées les sciences et techniques de l’Aéronautique et de l'Astronautique, pour des raisons professionnelles ou pour des raisons personnelles de curiosité, de passion
- Distinguer parmi ses membres les meilleurs spécialistes au niveau international
- Favoriser des contacts fréquents avec d’autres membres, dans sa spécialité ou hors de sa spécialité, tout particulièrement pour les plus jeunes
- Développer une importante source d’informations spécialisées
- Constituer une tribune qui permette à ses membres de faire connaître leur point de vue et leurs travaux
- Représenter l'ensemble de ses membres auprès d’autres sociétés scientifiques et techniques françaises ou étrangères, auprès des fédérations aérospatiales.
Alain a évoqué les derniers développements de la commission SIGMA qu'il préside. Au cours de l’année 2009, la Commission 3 AF-PAN a pris pour nom, Commission "SIGMA" (NDLR : personne ne s'est interrogé sur ce choix pourtant lourd de sens !).
Le 31 mai 2010, dans les locaux de la société la SAGEM à 75015 PARIS, avait eu lieu la présentation d’un rapport d’étape.
La commission a depuis cet événement poursuivi son travail et Alain Boudier lors de son intervention aux Repas Ufologiques de Paris, a fourni des explications complémentaires.
COMPTE RENDU DU REPAS UFOLOGIQUE PARISIEN DU 6 OCTOBRE 2010 AVEC MONSIEUR ALAIN BOUDIER, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION SIGMA
Parmi les faits marquants de la soirée :
Alain Boudier a bien détaillé ce qui pouvait différencier le COMETA de SIGMA. Alain Boudier a indiqué la présence au sein de la commission de Richard Wolsztynski. Il a été chef d’état-major de l'Armée de l'air de 2002 à 2006. C’est unique. Vers le 15 octobre, un astronome et astrophysicien rejoindra l’équipe. La conclusion du rapport d'étape était que le phénomène n'est pas naturel. La commission veut maintenant aller plus loin par une approche strictement scientifique. Ils vont maintenant se concentrer sur les cas exceptionnels Français et les anomalies lunaires (en partie en raison de la venue d'un astronome/astrophysicien dans l'équipe).
La lettre de la 3AF d’octobre sera à lire absolument, Il y sera fait mention de très intéressantes entrevues officielles et interviews faites par la commission. Nous tenons à remercier chaudement Alain Boudier pour sa grande amabilité et le temps qu'il nous a consacré. Alain Boudier a tout d’abord présenté la commission SIGMA, et fait un rappel de leurs actions depuis bientôt deux ans.
A. Boudier : « Le 16 septembre, journée du patrimoine, j'ai vu à l'entrée du CNES aux Halles à ma grande et heureuse surprise quelque chose exposé sur un mur d'entrée, il y avait un fac simili des fresques du Tassili. Ça ressemblait furieusement à certains « visiteurs extérieurs ». J'évoque cela pour lancer la conférence et le débat de ce soir. Presque ému. Coup de chapeau au CNES il faut décrypter le message du CNES un peu plus loin que ce qui est au mur. La 3AF, vous pouvez en retrouver la description sur le Site : https://www.3af.fr/news/la-commission-technique-sigma2-1345
Notre priorité est de nous concentrer sur les cas dont les données disponibles, le sérieux des témoins, la qualité des témoignages sont irréfutables, mais ne peuvent recevoir aucune explication valable. Le nombre de cas de ce type est d'environ 850, posant problème depuis 50 ans. Nous voulons étudier plus en profondeur ces cas.
Depuis deux ans, au départ, un groupe de travail rapidement opérationnel a été créé. La plupart retraités et ne pouvant faire l'objet d'aucune pression, et peuvent afficher une totale indépendance intellectuelle. Des qualités humaines ; une optique du respect comme les chevaliers de la Table Ronde.
Nous n'écartons aucune hypothèse de travail. En deux ans, plus de 200 pages de rapports, dûment archivées et gardées en double dans un coffre-fort. Par exemple, vous avez dans le numéro de Juin 2008 la lettre de la 3AF de notre interview de Jean Kisling. Son témoignage avait tétanisé l'équipe du COMETA qui ne l'avait pas inscrit dans son rapport final.
Ensuite, Alain Boudier a listé les activités de prises de contact avec les institutions de la commission. Y compris à l'étranger, en particulier aux USA, à Washington en avril 2009 avec passage à l'ambassade de France in fine.
A la fin du mois d'octobre dans la prochaine lettre de la 3AF, il y aura le compte rendu de notre interview du patron du CDAOA (Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes).
Enfin, le rapport d’étape du 31 mai 2010 dans les locaux de la SAGEM tout près de Balard (qu’on peut trouver ici : https://area51blog.files.wordpress.com/2010/06/rapport-etape-31-mai-2010-sigma-3af-pdf.pdf
Maintenant, en ce qui concerne le futur proche, notre équipe avait pour but de s'assurer que les phénomènes étudiés étaient bien artificiels. Nous sommes partis d'une grille d’évaluation des hypothèses croissantes par leur importance :
1) Phénomènes imaginaires de nature physique, comme les mirages
2) Phénomènes imaginaires de nature psychologique, rumeurs. Désinformation
3) Les phénomènes naturels connus
4) Objets artificiels d'origine humaine connus
5) Phénomènes naturels mais inconnus, foudre en boule, plasmoïdes
6) Objets artificiels humains non connus, armes secrètes
7) Objets artificiels non humains d'origine inconnue à l’heure actuelle
Nous avons surtout utilisé notre bon sens. Notre rapport d'étape du 31 mai, approuvé à l'unanimité des membres de la commission, révèle que le phénomène n’est pas naturel. Pour nous c’était déjà quelque chose d'essentiel. L'unanimité étant primordiale. Dans le cas contraire, je crois que la commission aurait cessé d'exister. C’était au mois de décembre, lorsque le président Scheller a fait le tour de table en demandant « Messieurs, quelle est votre synthèse ? ». « Je vais faire court, Monsieur le Président, le phénomène n’est pas naturel ».
Actuellement, nous sommes en plein brainstorming pour faire le tri parmi nos 20 axes de travail. Nous avons une nouvelle réunion lundi. Je peux déjà vous dire 2 des axes de travail, parce que c'est le bon sens même. Les anomalies lunaires et l'étude des cas exceptionnels français. Nous allons en effet maintenant plus nous concentrer sur les cas français et croyez-moi il y en a qui sont exceptionnels, vous allez être surpris (en riant un peu) et je pèse mes mots ce soir. Maintenant, je vais répondre à toutes vos questions. Avec la règle du jeu suivante :
1) Je sais, je peux répondre
2) Je ne sais pas, je ne peux pas répondre
3) Je sais mais pour des raisons de discrétion je ne peux pas vous répondre
Maintenant la parole est à vous.
Question : Par rapport au COMETA. Avez-vous une feuille de route médiatique ? N’avez-vous pas peur de passer aux oubliettes ?
A. Boudier : Lorsque nous sommes passés à Washington, nous avons rencontré beaucoup de personnes hauts-placées ; et je peux dire qu’à Washington, le rapport COMETA est hautement apprécié. Et je pèse mes mots. SIGMA, la composition de notre équipe. Des personnes très compétentes dans leur domaine, avec une vision mondiale et de qualité exceptionnelle. Elle est composée de :
1) Pierre Bescond (Polytechnicien, ancien responsable du centre spatial guyanais, pilote)
2) Jean-François Clervoy (Spationaute à l’ESA depuis 1992, d’une disponibilité fantastique)
3) André Brack (Exobiologiste, CNRS Orléans, retraité, mais encore très actif dans son domaine)
4) Khoa Dang-Tran (secrétaire, ancien de l’ONERA, background très significatif)
5) Paul Kuentzmann (Vice-président de la 3AF, Prix Science des Défenses 1995)
6) Xavier Pasco (membre de la Fondation Recherche Stratégique dans le XIIIe arrondissement)
7) Jean-François Georges (président de l’Aéroclub de France, ancien directeur général des appareils Falcon chez Dassault)
8) Jean-Gabriel Greslé (ancien pilote de chasse, commandant de bord, 18 000 heures de vol)
9) François Louange
10) Richard Wolfsztynski qui, excusez du peu, est ancien chef d'état-major de l’armée de l’air (2002-2006).
11) Un astronome, astrophysicien qui va nous rejoindre à partir du 15 octobre 2010, il a consacré une partie de ses études à la Lune, un astre très singulier.
Trois réunions officielles par an. Des sous-commissions et rencontres bilatérales en permanence. Les médias : on ne cherche pas du tout la renommée ou le scoop.
Nous sommes professionnellement et objectivement complètement imprégnés de l’importance de notre travail à accomplir. On ne va pas hurler sur les toits « Euréka, j'ai trouvé ». Un jour, une dépêche de l’AFP sortira. A mon avis dans moins de 2 ans. Voilà pour répondre à votre question.
Question : La dernière fois aux repas, Egon Kragel évoquait son père colonel qui n'en parlait pas de peur du ridicule. Alors est-ce que cet aspect est vaincu par le sérieux de vos travaux ? Et a aussi enlevé la peur des témoins d'être pris pour des fous ?
A. Boudier : Depuis 2000, l'Armée de l'air s'est très singulièrement ouverte à l'idée qu’il y a vraiment un problème. Le général Chassin dès 1970 : « les ovnis, c'est un problème, il faut les étudier ».
Le 18 mai 2020 à Balard, c'est la première question que j'ai posée.
Il y avait 3 colonels, 1 commandant, 1 général 2 étoiles, 2 heures de discussions.
Si ce n’était pas le cas, la 3AF n'aurait pas été reçue pendant 2 heures à Balard par l’Armée de l’air avec photos officielles. Tout figurera dans lettre de la 3AF d'octobre.
Question : Quelles sont vos connaissances aéronautiques du phénomène, caractéristiques de vol et technologies ?
A. Boudier : Je vous vois venir. J’ai fait l’ESSEC et l’INSEAD. Ce qui me caractérise, c’est le bon sens. Ça fait plus de 60 ans que je suis tombé dans le potage. Que je sache ou pas piloter est peu significatif. Je travaille avec Jean-Gabriel Greslé depuis presque 20 ans. En matière de pilotage, je crois que quelqu’un avec 18 000 heures de vol, avion de chasse et commande de bord d’Air France, je vous enlève toute crainte sur mes connaissances techniques.
Question : Que pensez-vous des travaux de Jean-Pierre Petit ?
A. Boudier : Je vais être brutal : je n’en pense rien parce que je n’y connais rien.
Question : Y aurait-il un rapprochement de prévu avec Météo France ?
A. Boudier : Bonne question. Il nous manque deux institutions : la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), c’est en cours. Et Météo France ce sera effectivement au premier semestre 2011. Le brainstorming lundi en octobre fait que Météo France passe un peu au second plan, même si on est conscients de l’importance de l’institution.
Question : En quoi consistent ces recherches sur la Lune ?
A. Boudier : Sur le site de la NASA dédié aux anomalies lunaires, il y a des références à des événements depuis 1643. Ce n’est pas nouveau. Les astronautes l’ont constaté eux-mêmes.
Question : Etudierez-vous des cas semblables à ceux décrits au National Press Club la semaine dernière à Washington, à savoir des Ovnis qui auraient interagi avec des sites nucléarisés comme au plateau d’Albion par exemple ?
A. Boudier : J’ai cru comprendre qu’il y avait eu des survols sur le plateau d’Albion. Avec
plus ou moins de certitude sur la désactivation des missiles, je n’ai rien de précis. J’ai celui du colonel René Giraud en mirage IV en mars 1977. Sur les 850 cas exceptionnels, 2 cas concernent la Marine, mais pas de façon aussi dramatique qu’aux USA ou à Rendelsham où un des aviateurs en rentrant de de la patrouille s’est flingué devant tout le monde, tellement c’est une remise de cause fondamentale de tout son environnement. C’est le risque d'ouvrir la boîte de Pandore. La France est privilégiée dans ce domaine.
Question : Pensez-vous que vous pourrez dire dans deux ans plus que « ce n’est pas un phénomène naturel » ?
A. Boudier : Oui, j'en ai l'intime conviction ce soir, mais je ne peux pas vous en dire plus. Même en toute objectivité, ça avance, mais c'est comme un match de tennis, ça n'est pas fini jusqu'à la dernière balle. Des remises en causes fondamentales peuvent se passer. Franchement en deux ans, notre équipe a fait un travail tout à fait significatif et nous sommes sur de bons rails pour continuer et deux ans ça passe vite. Octobre 2012.
Question : Dans votre analyse, vous vous limitez à une seule facette du phénomène ovni, pour avoir une réponse détaillée sur cette facette, ou bien vous essayez d’être plus larges ?
A. Boudier : Pour l'instant, nous sommes purs et durs sur le plan scientifique. C'est qui est assez logique. Et le reste viendra peut-être. On verra ce qu'il en est.
Maintenant, j’ai une question à poser : Quelle est la différence entre SIGMA et COMETA ?
Question : J’en vois une, chez Sigma, y a moins de retraités que pour COMETA.
Rires.
A. Boudier : Cher ami, tu y vas un peu fort. Franchement, c’est un clin d'œil. Chapeau bas pour COMETA. 12 ans de différence ; COMETA c'est un noyau dur de 20 personnes + 10. Nous sommes à la fin du mois. On est tous directement opérationnels. Sur COMETA, il y avait quelques « puceaux », 2/3 militaires, 1/3 civil. Sigma, c'est 1/10ème militaire avec l'avantage que ce militaire c’est l'ancien patron de l’Armée de l'air. Ce que n'avait pas COMETA, sauf la qualité de l’équipe COMETA.
Surtout le fait qu'ils avaient un rapport de hiérarchie qui était militaire, alors que nous Sigma, nous sommes une société savante. A ce jour, nous n’avons fait l'objet d'aucune pression. Moi en tant que président, si on recevait une pression, je les enverrais là ou pense. Nous sommes tous en excellente santé et n’avons pas de pensées suicidaires de ce type.
Question : Est-il prévu dans vos travaux à l’instar de Jacques Vallée une classification afin de proposer des axes de recherche fondamentaux selon cette classification ?
A. Boudier : Très bonne question Jean-Claude. Elle est très intéressante. COMETA a fait un travail super académique. SIGMA a un côté opérationnel dominant. Différence entre un classique et un moderne. COMETA a énormément défriché, un travail extraordinaire. Pas suffisamment pris en considération en France. COMETA est la référence pratiquement dans tous les pays qui ont un service se renseignement sur la question digne de ce nom. COMETA était 3 fois plus nombreux que nous. Objectivement notre but n’est pas de classifier. Parce que chaque cas est particulier en lui-même. Il est très difficile de trouver une constante dans le comportement des objets. Les intrusions sont tellement spécifiques, particulières, je crois que ce serait très difficile de vouloir à tout pris les classifier. Excusez-moi d’être incomplet, mais je ne peux pas vous dire autre chose ce soir.
Question : Quelle différence entre SIGMA et le GEIPAN ?
A. Boudier : C’est le rapport des hiérarchies. Je suis mon propre maître. A partir de là, c’est énorme comme différence.
Question : Sentiment personnel, en mai rapport SIGMA pour avérer le phénomène. Pouvez-vous déjà avancer une idée extraterrestre ?
A. Boudier : Nous n’excluons aucune hypothèse. Réponse partielle dans deux ans. Si je suis encore vivant.
Question : J’ai entendu parler récemment de phénomènes inexpliqués aquatiques.
A. Boudier : Je suis ravi que quelqu’un ait eu la pertinence de me poser cette question. Les OANIs font partie du périmètre d’étude de nos services discrets. Vous aurez ça dans la prochaine lettre de la 3AF. J’ai plein de bulletins d’inscription pour la 3AF, n’hésitez pas ! En novembre 1994 en tant que membre du club 89 Commission Défense avec mon ami Jean-Gabriel Greslé, nous avons été invités à Brest à l’île Longue dans le cadre de nos travaux à 17h pour le thé. A un capitaine de vaisseau 5 barrettes pleines, j’ai dit : « Commandant, est-ce qu’au cours de votre carrière vous avez fait des observations inusitées en matière maritime ; les océans couvrent 72% de la surface terrestre ». Il n’a pas eu le réflexe d’effectuer une manœuvre évasive. « Oui écoutez monsieur, il y 5 ans, sur ma Frégate dans les îles de la Sonde, au petit matin, à 10 kilomètres, j’ai vu un objet d’un kilomètre sortir de l’eau et grimper à une vitesse inimaginable ». Alors j’ai dit « Commandant, Commandant, vous avez fait un rapport ? ». « Moi ? Rapport ? Et ma carrière ?
Rires
A. Boudier : Voilà ma réponse.
Applaudissements
Question : Allez-vous faire une publication sur les 850 cas ?
A. Boudier : Non. Ce serait un travail pour une centaine de personnes.
Question : Y a-t-il eu depuis COMETA d'autres cas qui auraient mérité étude ?
A. Boudier : COMETA a sorti aussi sa substantifique moelle. On ne réécrit pas un concerto de Mozart. J'ai rajouté le 5 novembre 1990. Le plus endurci des sceptiques il étudie à fond et là les notes techniques du GEPAN sont « remarquables », quand on voit le fond, la forme, l’analyse physicochimique-, et même Valensole, chapeau Messieurs les gendarmes. Par ailleurs, Tananarive n'est pas laid non plus.
Question : Depuis COMETA, la menace a-t-elle évolué ?
A. Boudier : Encéphalogramme plat.
Guy Loterre : Le cas de Valensole a aussi été étudié par le GEPA à l'époque. Est-ce que SIGMA a des rapports avec des associations ufologiques ?
A. Boudier : J'ai des contacts personnels. Mon cher Guy vous faites allusion à Valensole qui a été étudié par le GEPA. Je vous invite à vous procurer le coffret de toutes les publications du GEPA pour 240€ tout près du Sénat rue Rotrou. SIGMA l'a acheté.
Guy Loterre : Ça pèse précisément 5 kg.
A. Boudier : Un investissement de qualité. Je me demande si le GEIPAN s'est plongé la tête dans Je potage.
Le premier cas ovni officiel date de 1936. A Gageac-et-Rouillac en Dordogne. C'est Yvan Blanc qui m'a passé l’information
L’authenticité des images et vidéos sur internet. Avez-vous cherché un moyen d'authentifier ces documents ?
A. Boudier : Quelqu'un dit impossible. Attendez. Je suis surpris. L'analyse des photos permet de se rendre compte si elle est crédible ou non. Montréal, 7 novembre 1990. Des milliers de témoins. Radars de l'aéroport ; photos. Qu’est-ce qu'il vous faut de plus ?
Question : Vous pouvez authentifier ?
A. Boudier : Oui je peux.
Question : Alors il y a plein de preuves d'ovnis dans le monde ?
A. Boudier : il y a plein de preuves de phénomènes aériens anormaux.
Question : Et Ies crop circles, men in black, missing time, mutilations animales ?
A. Boudier : Réponse dans deux ans.
Question : Y aurait-il une volonté de faire comprendre au public qu'il y a peut-être une réalité au phénomène OVNI par le biais de certaines expos comme à Toulouse à la Cité de l'espace. J'étais étonné de voir une soucoupe crashée la pelouse. Une fausse bien sûr ?
A. Boudier : Oui, la conférence de Jean-Claude Ribes le 28 mai 2010. Est-ce qu'on peut maîtriser l’info à l'époque d'Internet ? Ça peut être sous contrôle extérieur. La presse parisienne est très frileuse. La presse de province fait plus passer les témoignages. Le 31 mai, j'avais invité une vingtaine de journalistes parisiens que j'aurai l'élégance de ne pas nommer. Personne n'est venu. J'ai été déçu. Un mois après dans Ciel & Espace : les extra-terrestres par notre ami Alain Cirou. Pourtant, je l'avais déjà invité à la présentation de la commission. Face au problème que nous étudions, les problèmes d'égo ou de pouvoir se réduisent à une tête d'épingle d'après moi.
Alain Boudier donne les échelles de l'univers. Et le nombre potentiel d'exoplanètes dans la Voie lactée, Mille milliards de planètes.
Question : Ça m’étonnerait que votre association...
A. Boudier : Attention : Commission Technique.
Question : Ça m’étonnerait que vous ne soyez pas au courant de la polémique qui existe à propos du crash des deux Rafale dans le sud de la France, il y a déjà quelques temps, polémique dans laquelle certains éléments de l'Armée de l'air expliquent que probablement ce crash a pour origine une histoire d'ovni, Je ne vous demande pas vos conclusions, mais est-ce que c'est une question dans le champ de vos interrogations ?
A. Boudier : Joker.
Question : Est-ce que vous allez faire des appels à des chercheurs pour percer le secret du temps ?
A. Boudier : C'est en dehors du périmètre de nos recherches.
Question : Deux semaines de cela nous avions Gildas Bourdais. A Lyon, Jean-Claude Sidoun est opposé à la réalité du crash. Il pense que c'était une arme qui se serait crashée.
A. Boudier : Je dois reconnaître la qualité du travail de Gildas Bourdais. Roswell est un cas particulier. On a 50 affidavits. C'est très fort. On a tous les détails de cette affaire dans ces affidavits. Greslé a un livre que je vous incite à acquérir : Extraterrestres, secret d'état, Éditeur Dervy. Digne d'un officier de renseignements. Jean-Claude tu fais erreur. Roswell c'est pire que ça [il touche du béton].
Question : Vous vous plaignez que les journalistes ne s’intéressent pas à travaux, pourquoi ne publiez-vous pas sur Internet ?
A. Boudier : C'est sur Internet, sur le site de la 3AF avec un décalage de temps.
Question : Il n'y a pas de publicité de faite. Avant de venir là, je ne savais pas ce que c'était.
A. Boudier : On est discret, mais on va améliorer notre cellule communication grâce à vous.
Question : Que pensez-vous de la conférence de Robert Hasting à Washington la semaine dernière, des témoins ? Ce ne sont pas des fous, ils étaient en charge du feu nucléaire ?
A. Boudier : Ce sont des témoignages extrêmement précieux. C'est ce que je peux vous dire ce soir.
Question : Une dame pose une question sur un livre qui parle du rapport Condon.
A. Boudier : Je vous recommande de lire le rapport Condon et ses pages de conclusion en contradiction avec le contenu. II faut lire entre les lignes.
Alain BOUDIER.
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